Médaille EL Knucklehead 1940 Harley-Davidson motorcycle eagle logo c1970 80mm

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Vendeur: artistic.medal ✉️ (4.941) 100%, Lieu où se trouve: Strasbourg, FR, Lieu de livraison: WORLDWIDE, Numéro de l'objet: 186361103061 Médaille EL Knucklehead 1940 Harley-Davidson motorcycle eagle logo c1970 80mm. _____________________________ CartonHarley-270 Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) . Médaille frappée en 1970 . Quelques traces de manipulation minimes . Graveur : C Gondard . Dimension : 80 mm . Poids : 246 g . Métal :  bronze  . Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze . Envoi rapide et soigné . Le support n'est pas à vendre . The stand is not for sale . ____________________________   Le moteur est un bicylindre en V à 45°. Des poussoirs actionnent les soupapes en tête au nombre de deux par cylindre. C'est le troisième type de moteur V-twin utilisé par Harley-Davidson, en remplacement du modèle Flathead VL de 1936, le haut de gamme de la marque. Le moteur a été fabriqué jusqu'en 1947 et a été remplacé par le modèle Panhead en 1948. Les modèles Knucklehead furent initialement dénommés « OHV » par les amateurs de l'époque et dans la littérature officielle Harley. Le surnom est né de la culture des choppers en Californie à la fin des années 19602. Comme la conception de Harley-Davidson moteurs a évolué à travers les années, la forme particulière des couvercles de soupape a permis aux amateurs de Harley-Davidson de reconnaitre un moteur simplement en regardant la forme de ces couvercles. Le couvercle (head) des soupapes du moteur Knucklehead a des contours ressemblant à des doigts (knuckles) sur un poing qui lui donnent son nom. La Harley-Davidson FL est un modèle de motos Harley-Davidson dont la désignation remonte à 1941. Le préfixe FL est principalement utilisé pour les motos Harley-Davidson à grand cadre, y compris les séries Touring et Softail. Cela désigne en particulier les motos avec un style traditionnel avec une roue avant de seize pouces et des fourches Springer ou télescopiques de grand diamètre. Premiers modèles Early FL La FL introduite dans la gamme Harley-Davidson en 1941 utilise une version 74 ci (1 210 cm3) du moteur OHV Knucklehead de 61 ci (1 000 cm3) des modèles EL. Elle partage également son cadre avec les modèles EL/U et UL qui utilisent le moteur Flathead de 74 ci (1 212 cm3). La FL remplace l'UH et l'ULH, qui utilisent le même cadre avec un moteur flathead de 80 ci (1 300 cm3)1. Le FL est relativement inchangé jusqu'en 1948, date à laquelle ce modèle ainsi que le EL reçoivent des moteurs Panhead redessinés avec la même cylindrée qu'auparavant. Ces moteurs connaissent plusieurs améliorations par rapport aux précédents Knuckleheads, notamment des poussoirs hydrauliques à réglage automatique et des culasses en aluminium pour réduire le poids et améliorer le refroidissement2. Les moteurs twins flathead des modèles U et UL sont abandonnés en 1948, gardant uniquement les modèles EL et FL OHV comme motos à cadre large Harley-Davidson3. Hydra-Glide FL Hydra-Glide 1949. En 1949, un an après avoir reçu le moteur Panhead, la FL est équipée d'une nouvelle suspension avant à fourche télescopique et amortissement hydraulique en remplacement de la fourche springer à ressorts4,5. En 1949, ces fourches télescopiques deviennet standard sur tous les gros modèles twins, y compris les séries E, EL, F et FL. Harley-Davidson continue de proposer les suspensions à ressort pour ces modèles et recommande leur utilisation pour les side-car, car les fourches hydrauliques n'ont pas suffisamment de débattement pour permettre à l'ensemble d'être stable et assurer un fonctionnement sûr. En 1949, pour la première année de commercialisation, Harley-Davidson désigne ce nouveau système de suspension hydraulic front ends (« fourches avant hydrauliques »). En 1950, le service marketing de Harley-Davidson fait la promotion de cette nouvelle suspension en renommant les gros twins « Hydra Glide ». C'est pour Harley-Davidson l'origine de l'utilisation du lettrage alphabétique pour identifier ses modèles4. Ce nom change deux fois dans l'histoire des modèles de base des séries E et F à cadre large, signalant à chaque fois une amélioration de la technologie de la moto2. De plus, le suffixe Glide est utilisé sur d'autres modèles, basés sur les séries FL et FX. En 1952, le système boîte de vitesses manuelle et embrayage au pied de la transmission Hydra-Glide est complété en option par une commande au pied et embrayage à la main. Le système original continue d'être proposé en option jusqu'en 19782. 1952 est aussi la dernière année du moteur 61 ci (1 000 cm3) sur la EL, faisant du modèle FL le dernier à cadre large6. Bien que l'année 1903 soit désormais retenue comme l'année de fondation de la marque et qu'elle serve de base pour les modèles anniversaire, le 50e anniversaire de Harley-Davidson est célébré en 1954 avec des peintures et des badges spéciaux sur le garde-boue avant car la première année de production de série est en réalité 1904. Un moteur plus puissant avec des culasses à haute compression, des cames avec des profils plus élevés et des conduits d'admission polis est proposé avec la version FLH de 19557. La désignation FLH s'est poursuivie jusqu'à présent. Duo-Glide FLH Duo-Glide 1961. En 1958, le modèle FL reçoit un nouveau cadre avec un bras oscillant arrière suspendu par une paire de ressorts hélicoïdaux. En l'honneur de ce cadre entièrement suspendu, le nom du modèle FL est changé pour passer de Hydra-Glide à Duo-Glide8. Contrairement à la configuration OHV avec ses culasses en aluminium et sa suspension avant télescopique, cette amélioration technique est appliquée d'aboord aux motos à petit cadre, la série K ayant reçu une suspension arrière dès 19529. Electra Glide Electra Glide Ultra Classic. Basée sur le cadre Tour Glide, mais avec un carénage batwing monté sur fourche Electra Glide. Le troisième et dernier changement donné au nom du modèle de base FL se produit en 1965, la dernière année de production des moteurs Panhead. Ces derniers « Panheads » sont les premiers moteurs big-twin Harley-Davidson à être équipés de démarreurs électriques. À noter cependant que le Servi-Car reçoit cet équipement l'année précédente. Cette innovation pour Harley-Davidson est accueillie avec le nouveau nom de modèle d'Electra Glide2. En 1966, le Panhead cède la place au moteur Shovelhead, gagnant ainsi une augmentation de puissance de l'ordre de 10%10. En 1969, un carénage monté sur fourche est disponible sur les Electra Glides. Cet accessoire est devenu officieusement connu sous le terme de carénage batwing11. Bien que ce carénage soit une option facilement démontable sur les premières Electra Glide, il ne l'est plus sur les machines suivantes: les instruments sont déplacés du réservoir de carburant dans le carénage. Electra Glide. En 1971, le cadre FL sert de base à la FX Super Glide. La FX associe un cadre FL avec la fourche du XL Sportster et un guidon buckhorn. Un grand carénage en fibre de verre compléte la spécification Super Glide12. En 1972, la FL reçoit un frein à disque avant13. En 1977, l'option boite de vitesses à trois rapports plus marche arrière est abandonnée14. En 1977 est produite une version Confederate Edition de la FLH Electra Glide comportant une peinture commémorative et des décorations de réservoir et de garde-boue. La production unitaire est si faible — seulement 44 exemplaires — qu'elle en fait l'une des motos les plus rares de la firme15. En 1978, une option moteur 80 ci (1 300 cm3) éstt disponible pour l'Electra Glide. La désignation FL n'a cependant pas été modifiée en conséquence14. En 1981, le moteur 80 ci est le moteur standard et le moteur 74 ci est arrêté16. En 1979, le moteur FL à faible compression est abandonné, tout comme l'option pour les commandes de la boîte de vitesses manuelle et embrayage au pied2,14. Tour Glide En 1979, la FLT Tour Glide est présentée comme modèle de 198017. Vendue aux côtés du FLH Electra Glide existant, le FLT a un cadre plus grand avec des supports de moteur en caoutchouc, une transmission à cinq vitesses, un moteur 80 ci, et un carénage monté sur le cadre. Afin que le cadre FLT, plus grand et plus lourd que le cadre FLH, puisse fonctionner de manière acceptable, les fourches avant reçoivent une géométrie de direction radicale. Celles-ci sont montées en arrière de la tête de direction, le cadre derrière la direction étant encastré afin de permettre un verrouillage de l'antivol de direction16. En 1983, le FLHT est présenté. Il s'agit d'une Electra Glide basée sur le cadre FLT Tour Glide, mais utilisant le carénage batwing de l'Electra Glide au lieu du carénage monté sur cadre de la Tour Glide16. La version police du FLHT est désignée FLHTP18. En 1984, à l'exception du FLH de base, tous les FL sont équipés du nouveau moteur Evolution monté sur silent-blocs et d'une transmission à cinq vitesses19. En 1985, tous les moteurs Shovelhead sont arrêtés20. Cette année-là, la FLH à montage rigide et boite quatre vitesses est modifiée pour accepter le montage sur silent-blocs et le moteur Evolution. En 1986, le FLH est supprimé et tous les modèles Touring ont ensuite utilisé le cadre FLT/FLHT16. En 1996, le FLT Tour Glide qui a introduit le cadre Touring actuel, est retiré de la gamme. En 1998, une version plus petite du carénage Tour Glide monté sur cadre est réintroduite avec le FLTR Road Glide. En 1999, le moteur Evolution est remplacé par le Twin Cam 88 (1 442 cm3) sur toutes les motos Harley-Davidson à cadre large16. En 2007, le moteur Twin Cam passe de 88 à 96 ci (1 573 cm3)21. Glides sans carénage Road King Custom 2006. De 1979 à 1982, une version sans carénage de la FLH Electra Glide, la FLHS Electra Glide Sport, est disponible. En 1987, une FLHT Electra Glide sans carénage réintroduit le nom FLHS Electra Glide Sport. En 1994, la FLHS Electra Glide Sport est remplacée par le FLHR Road King16. Châssis Touring 2009 Pour l'année modèle 2009, Harley-Davidson revoit toute la gamme tourisme. Les changements comprennent un nouveau cadre, un nouveau bras oscillant, un système de montage du moteur complètement révisé, des roues avant de 17 pouces pour tous les modèles (sauf le Road King Classic), un réservoir de carburant de 6 gallons (23 litres), et un échappement 2-1-2. Ces changements se traduisent par une plus grosse capacité de charge, une meilleure maniabilité, un moteur plus doux, une plus grande autonomie et moins de chaleur d'échappement transmise au conducteur et au passager22,23. Tri Glide 2012. Tri Glide Ultra Classic En 2009 est lancée la Tri Glide Ultra Classic (FLHTCUTG), première Harley-Davidson à trois roues depuis l'arrêt du Servi-Car en 1973. Ce modèle dispose d'un cadre et d'un moteur 103 ci exclusifs. FL Softails FLSTC Heritage Softail Classic 2002. En 1984, Harley-Davidson présente le châssis Softail24. À l'origine les Softail utilisaient les petites fourches télescopiques FX, mais en 1986 apparait la FLST Heritage Softail avec une fourche télescopique large de FL. En 1988, est proposée la FLSTC Heritage Softail Classic, avec une fourche avant large et un style rétro25. D'autres Softails avec fourche large suivent, comme le FLSTF Fat Boy de 1990 et le FLSTN Cow Glide produit seulement en 199326,27. En 1991, la base FLST Heritage Special est abandonnée16. Le modèle FLSTN est produit à partir de 1993 sans le motif taureau comme modèle Nostalgia jusqu'en 1996, puis remplacé par le FLSTS Heritage Springer en 1997. La Heritage Springer est produite jusqu'en 2003, et le FLSTSC Springer Classic introduit en 2005. Les Heritage Springer et Springer Classic reprennent la désignation FL malgré l'utilisation de fourches Springer au lieu des fourches télescopiques larges FL28. En 2000, tous les Softails, y compris les modèles FL, passent du moteur Evolution au moteur Twin Cam 88B à contrepoids spécialement développé pour le montage rigide du moteur dans le cadre16. En 2005, la désignation FLSTN réapparait avec le modèle Softail Deluxe29. FLD Dyna Switchback En 2012, Harley-Davidson présente le FLD Dyna Switchback30 avec moteur Twincam 103 ci (1 700 cm3). Conçue pour rappeler les modèles Duo Glide de la fin des années 195031, la Switchback est la première moto à plateforme Dyna de Harley-Davidson à utiliser une partie avant de FL. Elle est commercialisée comme un modèle transformable, avec sacoches et pare-brise amovibles permettant à l'utilisateur de convertir facilement la moto pour une utilisation touring32. Références Mitchell, p. 95 Mitchell, p. 134-135 Mitchell, p. 141 Bruce (III) Palmer, How To Restore your Harley-Davidson, vol. 1, 2e éd. Greg Field, Original Harley-Davidson Panhead, St. Paul, MN, États-Unis, MBI Publishing, 2002 (ISBN 0-7603-1062-9, Original Harley-Davidson Panhead sur Google Livres), p. 27 Mitchell, p. 150 Mitchell, p. 164 Mitchell, p. 186 Mitchell, p. 158 Mitchell, p. 206 The A-Z of Harley-Davidson Part Two Mitchell, p. 234 Mitchell, p. 244 Mitchell, p. 258 Harley-Davidson Confederate Edition [archive], Motorcycle Classics The A-Z of Harley-Davidson Part Three Harley-Davidson Buyer's Guide: 1984-2011, p. 22 « Harley-Davidson FLHTP Electra Glide Police » [archive du 4 mars 2016] (consulté le 11 juillet 2015) Mitchell, p. 273 Mitchell, p. 274 Edge, « MD First Test: Harley-Davidson’s New Twin-Cam 96 Engine and Cruise Drive Six-Speed Transmission » [archive du 28 décembre 2010], Motorcycle Daily, 4 août 2006 (consulté le 4 mai 2013) Harley-Davidson 2009 model line Edge, Dirck, Harley-Davidson Touring Models and V-Rod Muscle - MD First Rides Mitchell, p. 272 Mitchell, p. 277 Mitchell, p. 311 Mitchell, p. 288 2007 Harley-Davidson Softail Springer Classic specifications 2007 Harley-Davidson Softail specifications « 2012 Harley-Davidson FLD Dyna Switchback » [archive], Total Motorcycle Frank et Riles, « 2012 Harley-Davidson Switchback » [archive], 8 septembre 2011 (consulté le 18 octobre 2016) Elvidge et Allen, « Harley-Davidson Switchback — Long-Term Test Wrap-Up » [archive], 14 mai 2014 (consulté le 18 octobre 2016) Harley-Davidson (H-D, ou Harley) est un constructeur américain de motos basé à Milwaukee (Wisconsin, États-Unis). Fondée en 1903, Harley-Davidson est l'un des deux seuls constructeurs américains à avoir survécu à la Grande Dépression, et le seul à avoir produit sous sa marque sans interruption jusqu'à nos jours. Harley est aujourd'hui l'un des leaders mondiaux des motos de forte cylindrée. Ses modèles sont réputés pour leur esthétique, leur moteur bicylindre en V à la sonorité particulière et leurs importantes possibilités de personnalisation. La marque Harley-Davidson bénéficie d'une très forte image, soutenue par de multiples clubs de passionnés et de nombreux évènements chaque année. Elle est utilisée, directement et par des sociétés qui ont des accords de licence avec Harley, dans une très grande variété de produits. Le redressement de Harley-Davidson depuis les années 1980 et la gestion de la marque depuis cette époque sont régulièrement cités comme faisant partie des grandes réussites managériales. Histoire Innovations et évolutions depuis 1903 Harley-Davidson a réalisé plusieurs innovations et évolutions depuis sa création en 1903. Les plus significatives sont présentées de façon chronologique et synthétique dans la liste ci-dessous, puis détaillées et commentées dans les paragraphes dédiés à chaque période de l'activité de la marque.     1903 : Serial Number One. Premier modèle de Harley-Davidson, cette moto est dotée d'un moteur monocylindre de 405 cm33, d'une transmission finale par courroie et de pédales permettant de faire démarrer la moto comme une bicyclette. Le freinage se fait par rétropédalage4.     1909-11 : bicylindre de 811 cm3 sur Model D5 ; éclairage à acétylène4.     1912 : boîte de vitesses à deux rapports et transmission finale par chaîne sur X8E6.     1914 : side-car Model 10F, proposé avec plusieurs tailles de nacelle7.     1915 : boîte de vitesses à trois rapports à commande manuelle et démarrage au kick8.     1919 : fin de fabrication des monocylindres de forte cylindrée4 ; éclairage électrique sur Model W Sport Twin8.     1925 : réservoir en goutte d'eau sur Model JD8.     1928 : frein avant à tambour sur Model JDH8.     1929 : moteur Flat head V-twin sur Model D9.     1932 : trike Servi-Car, qui sera produit jusqu'en 19749.     1934 : boîte de vitesses avec marche arrière sur Servi-Car9.     1936 : moteur Knucklehead10,11.     1937 : boîte de vitesses à quatre rapports Model U, généralisée en 194112.     1947 : premier modèle de route de petite cylindrée, le S-125.     1948 : moteur Panhead13     1949 : fourche hydraulique sur Hydra Glide14.     1952 : sélecteur de vitesses au pied sur Model K15.     1958 : suspension arrière sur Duo Glide.     1965 : démarreur électrique sur Electra Glide16.     1966 : moteur Shovelhead17.     1971 : frein avant à disque sur Electra Glide16.     1978 : allumage électronique18 ; fin de production des petites et moyennes cylindrées.     1980 : boîte de vitesses à cinq rapports et silent blocks pour le montage du moteur sur FLT Tour Glide18.     1980 : transmission finale par courroie dentée sur FXB19.     1984 : moteur V2 Evolution et ligne Softail20.     1995 : injection électronique sur Electra Glide21.     1998 : moteur Twin Cam.     2001 : moteur Revolution à refroidissement liquide sur V-Rod.     2009 : trike Tri Glide.     2014 : freinage ABS.     2016 : moteur Milwaukee-Eight.     2019 : moto électrique LiveWire.     2021 : trails Pan America (en). Fondation (1903-1916) De gauche à droite : William Davidson, Walter Davidson, Arthur Davidson et William Harley. Harley-Davidson 1907. L'entreprise Harley-Davidson a un début modeste en 1903 quand William Harley alors âgé de 21 ans, et Arthur Davidson (20 ans) construisent un prototype de bicyclette motorisée dans la cuisine de la mère de Davidson. Les deux jeunes hommes poursuivent le développement de leur engin dans le garage minuscule d'un de leurs amis à Milwaukee22, Henry Melk, qui possède un tour d'usinage23. Le père Davidson met à leur disposition son abri de jardin, atelier dans lequel ils ne produisent que trois motos les deux premières années. Ils sont aidés des frères William et Walter Davidson. Le modèle de production est la « Silent Grey », un monocylindre à soupape d'admission automatique et dépourvue de boîte de vitesses. En 1904, l'entreprise prend le nom de « Harley-Davidson Motor Company » (HDMC ou Motorco)24. Le dessin du cadre est changé et la production de cette année-là est de trois machines. Les employés de Harley et leur production devant l'atelier avenue Juneau (1906). En 1906, Harley-Davidson ouvre son premier atelier avenue Juneau, qui est toujours le lieu de son siège social. La Silent Gray Fellow, avec un moteur de 440 cm3, est vendue 220 $ et la production atteint 50 unités25. En 1907, Walter Davidson devient le premier président de la Harley-Davidson Motor Company. William Harley est nommé ingénieur en chef. Arthur Davidson est chargé de la partie commerciale tandis que William Davidson dirige l'atelier. Les actions sont également réparties entre les quatre fondateurs. Dix-huit employés travaillent pour l’entreprise et la production atteint 150 unités7. En 1908, Harley-Davidson fait ses débuts en compétition : Walter Davidson, âgé de 32 ans, s'engage pour l'endurance de « New York's Catskill Mountain » avec sa Silent Grey Fellow personnelle. Il remporte en juin la course avec le score parfait de mille points devant soixante-deux autres participants. Le week-end suivant, il gagne un Economic Run à Long Island en parcourant 188 miles avec un gallon d'essence7. À la suite de ces victoires, les concessionnaires voient les ventes augmenter fortement. Le monocylindre délivre 4 ch et atteint 75 km/h. Bielles « fourche et lame » ou « couteau et fourche ». William Harley, de retour de l'université, étudie un moteur plus puissant. Au lieu de créer un tout nouveau bloc, il greffe directement sur la Silent Grey Felow un deuxième cylindre. William Harley utilise une bielle en fourche qui s'associe dans le même plan à la bielle du monocylindre sur le vilebrequin. Le V-twin Harley est né. Harley inaugure un système de numérotation faisant de l'année 1904 l'année zéro de la production. Les modèles 1908 sont donc appelés « Model 4 ». La première moto vendue à un service de police est livrée cette année au département de police de Détroit26. La production totale est de 450 exemplaires. En 1909, Harley-Davidson propose à la vente son tout premier bicylindre dénommé « 5D ». Il est déjà en V, calé à 45° et développe 7 ch. Les soupapes d'admission ne sont plus poussées, mais culbutées comme sur le monocylindre. Le V-twin atteint 97 km/h. C'est alors la moto la plus rapide du marché. Seulement 27 V-twins trouveront preneur, alors que 1 100 monocylindres sont vendus. Le bicylindre sera retiré de la vente pour deux raisons principales : le moteur n'est pas fiable et, contrairement au monocylindre, il n'est pas équipé d'un tendeur de courroie qui fait alors office d'embrayage, ce qui contraint à couper le moteur à chaque arrêt puis redémarrer en pédalant. Harley publie son premier catalogue de pièces détachées7. En 1910, la Harley-Davidson Motor Company utilise pour la première fois le fameux logo dit « Bar & Shield »27, qui devient une marque déposée en 191128. Le monocylindre de 492 cm3 produit désormais 4,34 ch sous la dénomination « Model 6 ». La moto produite alors pèse moins de 100 kg. En 1911, le bicylindre a été fiabilisé et il est de nouveau proposé à la vente sous l'appellation 7D. Le succès de l'entreprise commence à attirer l'attention et la concurrence (150 types de motos ont déjà été construits aux États-Unis jusqu'en 1911). Harley X8E bicylindre (1912). On voit le levier de changement de vitesses sur le côté gauche du réservoir. 1912 est une grande année dans l'évolution de la marque : le modèle X8E de 61 ci (1 000 cm3) est un succès grâce à un système d'embrayage placé dans le moyeu de la roue arrière par William Harley. Appelé « free wheel control », celui-ci est commandé de la main gauche par un imposant levier. Et le confort des produits Harley-Davidson est amélioré grâce à un système breveté de selle suspendue par des ressorts, le « Full Floating Seat »29. Fin 1912, Harley-Davidson propose au choix une transmission finale par courroie en cuir ou par chaîne. Plus de deux cents concessionnaires sont alors répartis dans le pays28. En 1913, l'atelier est devenu une usine de 28 000 m2 et l'entreprise domine le marché avec une production de 12 904 machines depuis la création de la société28. Harley lance le triporteur 9G : c'est un modèle 9 avec deux roues à l'avant qui sera produit avec succès jusqu'en 1915. Des versions avec side-car sont vendues dès 1914 et apparaissent officiellement au catalogue en 1915, connaissant immédiatement un grand succès commercial30,31. Fin 1916, la capacité de production de Harley est de 5 000 machines/an28. Première Guerre mondiale et années 1920 Harley 18F version militaire avec et sans side-car. À noter les pneus blancs, les étuis à fusil et les longues béquilles (1918). En 1917, les États-Unis entrent en guerre en Europe. Les forces armées américaines demandent des motos. Elles en avaient déjà utilisé dans des escarmouches avec Pancho Villa, mais la Première Guerre mondiale est le premier conflit avec une utilisation massive de motos, puisque vingt mille machines y seront affectées dans plusieurs versions, notamment porte-mitrailleuse ou side-car. L'essentiel de ces motos est fourni par Harley qui, pendant la guerre, consacre environ la moitié de sa capacité de production aux modèles destinés à l'armée, dotés du moteur Flat Head de 61 ci (1 000 cm3)29. Harley crée en outre un programme de formation de mécaniciens militaires, qui sera ensuite reconverti pour former des civils32. WJ flat-twin (1922). De 1919 à 1923, Harley produit en outre un modèle entièrement différent : le Model W Sport Twin dont le moteur est un flat-twin de 584 cm333. En 1920, Harley-Davidson est officiellement le plus grand fabricant de motos au monde. Les motos de la marque sont distribuées dans 67 pays pour un total de 28 189 machines. En 1921, une Harley-Davidson est la première à gagner une course à une moyenne supérieure à 160 km/h. Model A (1927). Mais le marché américain des motos se contracte dès le début des années 1920. Nombre de clients préfèrent acheter une voiture, dont les prix ont fortement baissé. Ainsi, par exemple, une Ford T est vendue 460 $ en 1921, quand la Harley JDH est alors proposée à 375 $34. Les ventes de Harley sont quasiment divisées par trois entre 1920 (28 000 unités vendues) et 1921, année qui, avec seulement 10 000 unités vendues, marque le premier exercice déficitaire de la société35. Harley-Davidson lance alors un vaste plan de baisse des coûts et de relance des ventes civiles aux États-Unis (sortie de la JD 74 1 200 cm3, mise en place d'achat à crédit pour les particuliers), en Europe (où le monocylindre A de 350 cm3 et son dérivé sportif le Peashooter rencontrent un grand succès) et au Japon36. JD avec frein avant à tambour (1928). Plusieurs améliorations sont apportées à la gamme, notamment un frein sur la roue avant en 1928 et une cylindrée augmentée. Quant au réservoir d'essence, il prend en 1925 la forme en goutte d'eau qui perdure jusqu'à présent. En 1929, Harley a fortement remonté ses ventes avec 22 000 unités vendues36. C'est alors le choc de la crise de 1929 et le début de la grande dépression qui frappe toute l'économie américaine. Le marché américain, qui avait atteint à son meilleur 32 000 unités/an, tombe à 6 000 unités en 1933, dont 3 703 Harleys12. Sur les quelques deux cents fabricants américains de motos qui existaient avant guerre, seuls deux survivront à cette crise : Harley-Davidson et Indian3537,38. Années 1930 et Seconde Guerre mondiale Servi-Car avec fourche à parallélogramme type Springer. En 1932, Harley-Davidson commercialise son premier trike, le Servi-Car, une moto WL de 45 ci (740 cm3) dont l'arrière transformé supporte une malle : proposé à 450 $, le Servi-Car trouve immédiatement une très large variété d'utilisateurs civils (commerçants, livreurs) mais aussi institutionnels (police, pompiers). Il sera produit jusqu'en 1974, bénéficiant au fil des années de plusieurs améliorations : marche arrière (1934), moteur plus puissant (1937), démarreur électrique (1964), freins à disque (1973)9. La série R, avec un moteur Flat Head de 45 ci (740 cm3), apparaît en 1932, remplacée ensuite par la série W qui sera produite de 1937 à 1952. En 1933, Harley généralise l'utilisation d'une tête d'aigle sur les réservoirs de ses modèles, animal emblème utilisé sans interruption depuis et qui donnera son nom aux accessoires "Screaming Eagle"39. RL 45 ayant appartenu à Clark Gable (1934) En 1934, les ventes sont remontées à 10 000 unités. Dés l'année suivante, Harley commence à produire au Japon39. Fin 1941, les États-Unis entrent en guerre. Comme lors du précédent conflit mondial, les forces armées américaines passent de très importantes commandes de motos, tant pour leurs propres besoins que pour équiper leurs alliés1240. WLA (1944). Le levier de changement de vitesses est visible à gauche du réservoir. Harley propose alors avec succès le modèle « WLA », dérivé du WL civil, qui utilise le très robuste moteur de 740 cm3 produit depuis 1929, avec une boîte de vitesses à quatre rapports commandée par un levier situé à gauche du réservoir1240. Cette même année 1941 est créée une formation spécifique destinée aux mécaniciens militaires39. Harley-Davidson bénéficie largement des commandes militaires, auxquelles elle consacre la quasi-totalité de ses capacités de production : le modèle WLA, et sa variante WLC développée pour les forces armées canadiennes41, sont livrés à 88 000 exemplaires en version solo (UA) ou side-car (États-Unis), dont un tiers fournis à la Russie40. La production de ces modèles atteint 27 000 unités sur la seule année 19439. XA à moteur flat-twin (1942). À la demande de l'armée américaine, Harley développe également le modèle XA42 : inspiré des R71 et R75 de BMW et destiné aux opérations en Afrique du Nord, il est basé sur un moteur bicylindre à plat33 de 739 cm3 avec transmission finale par arbre. Le XA ne sera produit qu'à environ mille exemplaires, ainsi que quelques dizaines de side-cars en 1942-43409. Harley sera récompensé par plusieurs Army-Navy « E » Awards (en) pour sa contribution à l'effort de guerre43. Après-guerre et années 1950 : concurrence européenne L'immédiat après-guerre est une période faste pour Harley : la production atteint un sommet historique de 31 000 unités en 194844. Model S monocylindre 125 cm3 2-temps (1948). C'est le moment où Harley décide de se lancer sur le marché des petites cylindrées, visant notamment le marché des soldats américains de retour au pays qui n'avaient pas les moyens d'acheter une grosse cylindrée. C'est le début de trente ans de présence de Harley dans le segment des petites et moyennes cylindrées. Le premier modèle, lancé en 1947, est le S-125, un monocylindre 2-temps basé sur les plans de la société allemande DKW, également utilisés par l'anglais BSA pour son modèle Bantam. Mais les ventes, environ 4 000 unités/an, sont moitié moindres qu'espéré, malgré l'apparition d'une fourche télescopique en 1951. La production s'arrête en 1952. Son successeur, le ST-165, un peu plus puissant, est produit de 1953 à 1959. En 1955, Harley tente de nouveau de vendre un 125 cm3 monocylindre 2-temps, le Model B Hummer, dont il décline une version 165 cm3 en 1960, la BT Super Ten. La production de la ligne B/BT Super Ten s'arrête en 196145. Hydra Glide (1949). L'Hydra Glide, équipée du moteur Panhead lancé en 1948, initialement proposé en deux versions (1 000 et 1 200 cm3), et premier modèle à avoir une fourche télescopique, renouvelle l'offre de haut de gamme en 1949 14. Mais dès le début des années 1950, la concurrence anglaise, s'intensifie : Triumph se déploie rapidement aux États-Unis, proposant des modèles, comme la 650 Thunderbird 6T46, plus performants, plus légers, plus maniables et plus fiables que ceux de Harley et Indian44. KH (1955). Harley tente de réagir avec le Model K, lancé en 1952 : c'est la première Harley à être suspendue à l'avant et à l'arrière et à avoir de série un changement de vitesses au pied. Mais son moteur est de conception ancienne, ses performances restent bien inférieures à celles de la Triumph Thunderbird (135 km/h pour la Harley contre plus de 160 km/h pour la Triumph), et elle pâtit de problèmes initiaux de fiabilité. Malgré plusieurs améliorations et variantes (KH et KHK), Harley ne vendra que 7 700 Model K entre 1952 et 19564415. Indian fait faillite en 1953. Harley devient alors le seul fabricant américain de motos, mais ses ventes aux États-Unis et en Europe s'effondrent : la production n'est plus que 12 000 machines en 1955. Sportster XL 883 (1957). Duo Glide (1958). La contre-attaque de Harley arrive en 1957, avec la sortie du XL Sportster 883 qui inaugure la très longue lignée des Sportsters et devient un modèle de référence dans la gamme. Equipé du nouveau moteur Ironhead de 883 cm3 à soupapes en tête et proposé à 1 103 $, le Sportster XL représente dès sa sortie plus de 20 % des ventes de la marque, et sa notoriété s'accélère avec la sortie de variantes à haute compression (XLH/XLCH) dès 1958. La gamme Sportster sera continûment poursuivie jusqu'à nos jours, avec des moteurs de 1 000 puis 1 200 cm347. Le haut de gamme de Harley est de nouveau renouvelé en 1958 avec la Duo Glide, entièrement suspendue et à changement de vitesses au pied, qui remplace l'Hydra Glide. Années 1960 : concurrence japonaise et diversification En 1959, Honda ouvre un bureau à Los Angeles, puis renforce régulièrement son implantation (usines, réseau de distribution, centres de recherche), vendant un million de motos aux États-Unis en dix ans48,49. Cette nouvelle vague de concurrence, d'origine japonaise cette fois, bouleverse le marché américain50. Face à cette situation, Harley va lancer plusieurs initiatives visant à élargir et diversifier ses marchés. Scooter Topper (1963). Harley va en particulier étoffer son offre de petites cylindrées à deux temps fabriquées aux États-Unis, en lançant, en 1960, le Topper. Seul scooter jamais produit par Harley, il est équipé d'un moteur à deux temps de 165 cm3 dont le monocylindre est disposé horizontalement. Le Topper a également des caractéristiques intéressantes, notamment une transmission entièrement automatique, un moteur monté sur silent blocks, un frein de parking et un vaste volume de rangement sous la selle. Mais proposé à 430 $, il ne convainc que 4 000 preneurs la première année, et 500 seulement en 1965, dernière année de commercialisation. Scatt (1963) À partir de 1962, Harley lance une famille de trois motos dont le moteur est dérivé de celui de la BT Super Ten avec une cylindrée portée à 175 cm3 : la BT Pacer, pour un usage routier, la BT Ranger pour un usage hors route, et la BT Scat pour un usage mixte. Elles seront dotées d'une suspension arrière en 1963. La Ranger disparaît du catalogue en 1963, la Scat et la Pacer deux ans plus tard. Leur successeur, le BT Bobcat, ne sera produit qu'une seule année (1966) et sera le dernier modèle de petite cylindrée fabriqué par Harley aux États-Unis45. Aermacchi Harley-Davidson 250 cm3 monocylindre 4-temps (1967). Pour pouvoir proposer des motos de moyenne cylindrée, Harley décide en 1960 de devenir actionnaire à hauteur de 50 % de la division moto du groupe italien Aermacchi pour pouvoir fabriquer des modèles qui, importés d'Italie, seront commercialisés selon les marchés et les époques sous les noms Harley-Davidson, Aermacchi Harley-Davidson ou AMF Harley-Davidson. Les modèles les plus connus, qui remportent plusieurs courses, sont les Sprint 250 puis 350 cm3, propulsés par un monocylindre horizontal 4-temps51. La production de modèles 4T durera ainsi jusqu'en 19745253. Aermacchi Harley-Davidson produira également plusieurs modèles de monocylindres 2-temps de 50 à 125 cm3, notamment les M-50, M-65, Rapido et Baja45. Zbigniew Brzezinski and Cyrus Vance à Camp David sur une voiturette de golf Harley (1978) Un bateau Harley-Davidson Tomahawk (vers 1960). Harley cherche par ailleurs à se diversifier, notamment dans des marchés demandant une maîtrise du moulage en fibre de verre : bateaux Tomahawk54,55, puis voiturettes de golf56 et accessoires de moto52. La gamme de forte cylindrée propose à partir de 1965 l'Electra Glide, remplaçante de l'Hydra Glide, avec un démarreur électrique qui sera progressivement généralisé, et, à partir de 1966, du nouveau moteur Shovel Head. Electra Glide (1970). Publicité pour les petites cylindrées Harley dans le magazine Life (1966). La production de Harley remonte à environ 30 000 machines/an6, mais en 1965 le succès de Honda est patent : avec des ventes annuelles pour un montant de 77 M$, Honda domine largement le marché américain, loin devant Harley (30 M$)57. Les actionnaires de Harley-Davidson, tous descendants des familles fondatrices, prennent alors une décision qui aura de très grandes conséquences sur l'avenir de la société : afin de lever les fonds permettant de faire face aux importants besoins de financement, ils décident d'introduire la marque en bourse. A l'issue de cette introduction, les actionnaires familiaux détiennent encore plus de 50 % des parts. Mais la pression concurrentielle s'accentue et les campagnes de publicité « Fun » et «Young America » peinent à convaincre les clients d'acheter des modèles Harley de faible cylindrée et à attirer les jeunes. Honda, qui avait pénétré le marché américain avec ses monocylindres à quatre temps Super Cub (50 à 125 cm3), monte en gamme avec le bicylindre CB 305 (1961) suivi de la CB 450 (1965), puis de la mythique CB 750 quadricylindre (1969)57, menaçant la ligne Sportster de Harley. Inquiets de cette situation, les actionnaires familiaux cherchent dès 1968 à adosser Harley à un plus grand groupe industriel. Deux groupes américains, American Machine and Foundry (AMF) et Bangor Punta (en), sont candidats. C'est finalement AMF qui l'emporte, avec le soutien des actionnaires familiaux. En janvier 1969, Harley est intégré dans AMF dont elle sera une division jusqu'en 198152. Années 1970 : la décennie AMF AMF lance un vaste plan de restructuration et de réorganisation visant à relancer les ventes et augmenter les volumes. Des mesures drastiques, comme le déménagement en 1973 à York, en Pennsylvanie, de la totalité de l'assemblage final des motos, entraînent des licenciements et une grève à Milwaukee58. Motoneige AMF Harley-Davidson. AMF poursuit également la diversification de Harley : des motoneiges équipées de moteurs bicylindres à deux temps de 400 et 433 cm3 à transmission automatique sont ainsi produites de 1970 à 197545. La production triple en trois ans, mais au détriment de la qualité des produits, détériorant gravement l'image de Harley et provoquant la colère des clients et des concessionnaires. La situation est critique : 50 % des motos en fin d'assemblage présentent des défauts devant être repris, contre seulement 5 % chez les concurrents japonais. AMF prend conscience du danger et lance en 1977 un vaste plan correctif, sous la responsabilité de Vaughn Beals et Jeffrey Bleustein58. Malgré ces turbulences, Harley enregistre en 1979 un record historique de ventes. Ce succès paradoxal est dû à la combinaison de trois facteurs : le lancement de nouveaux produits, rendu possible par l'apport des capitaux d'AMF et la créativité de Willie G Davidson59, une politique publicitaire très efficace et la forte croissance du marché américain, multiplié par quatre en vingt ans et dépassant les deux millions de motos par an en 197360. Super Glide avec boat tail (1971). Café Racer XLCR (1977). La gamme de forte cylindrée est activement enrichie avec le lancement de très nombreux nouveaux modèles, qui, même s'ils apportent peu d'innovations techniques, dynamisent les ventes. Un nouveau Sportster est lancé en 1970, doté d'un moteur de 1 000 cm3 en 1972. Une nouvelle ligne, au design custom, apparaît en 1971 avec la FX Super Glide : initialement dotée d'un très controversé boat tail61, elle se vend à 4 700 exemplaires dès 1972 et se verra ensuite dotée de freins à disque et d'un démarreur électrique. En 1977 sont lancés la FXS Low Rider, vendue à 10 000 exemplaires dès 1978, et la XLCR Café Racer, dont l'apparence sombre et sportive surprend à l'époque. L'année 1980 est également très riche en nouveaux modèles de style vintage, tels le FXB Sturgis62, le FXWG Wide Glide et le FXEF Fat Bob, équipé d'un double réservoir très caractéristique. Electra Glide avec frein avant à disque (1974). En haut de la gamme, la FL Electra Glide est dotée d'un frein avant à disque en 1971 et d'une version plus puissante du moteur Shovelhead en 1978. En 1980 est lancée la FLT Tour Glide, qui se place encore au-dessus de la FL, avec un cadre plus grand, une boite de vitesses à cinq rapports, un moteur de 1 300 cm3 monté sur silent blocks, une chaîne de transmission entièrement contenue dans un carter, un grand carénage, deux phares à l'avant et de très spacieuses valises6063. Sigle Harley #1 sur le réservoir d'une Super Glide (1971). Un nouvel ensemble de sigles et logos est utilisé à partir de 1971 : plusieurs variantes mentionnant « AMF Harley-Davidson » et le célèbre « Harley #1 » qui apparaît pour la première fois sur le réservoir de la Super Glide, toujours utilisé en 2022. Une partie de la gamme en 1972. Au milieu des années 1970, Harley dispose d'une gamme très étendue allant du 50 cm3 deux temps à 225 $ au haut de gamme ElectraGlide de 1 200 cm3, et comprenant des modèles originaux, comme la Shortster, qui préfigure les mini motos actuelles, ou le très performant tout-terrain Baja 100. La publicité de Harley est plus inventive et attractive. Elle met l'accent sur les « Great Freedom American Machines »64, promeut « l'esprit de famille » Harley, que le client achète une modeste Z-90 ou une FX 1200, et capitalise sur les succès en compétition et les cascades réalisées avec la XR 75065. Le film Easy Rider, encore dans les salles, attire les clients « rebelles » ou désireux de personnaliser leur moto en chopper58. Mais l'offre japonaise continue sa montée en gamme. Honda lance sa Goldwing en 1974 : ce modèle de très forte puissance, fabriqué aux États-Unis à partir de 1980, concurrence directement la gamme Harley de grosse cylindrée66. Malgré la forte hausses des ventes, Harley a une faible rentabilité, et sa part de marché sur le marché américain des grosses cylindrées est tombée en dessous de 40 %60. En octobre 1978, AMF vend les locaux et l'outillage d'Aermacchi-Harley-Davidson67 et, en 1979, décide de mettre Harley en vente58. Les historiens et passionnés de Harley ont des avis très partagés sur cette période, mais s'accordent à constater que la marque Harley a survécu, contrairement à nombre de ses concurrentes68, que de nombreux nouveaux modèles ont été lancés, préfigurant ceux des années 1980, et que Harley a changé d'échelle, atteignant plus de 300 M$ de ventes en fin de période60. Années 1980 : l'envol de l'aigle Peu d'investisseurs se déclarent intéressés par le rachat de Harley. AMF vend finalement sa division Harley en juin 1981 à un groupe de treize cadres, dont Vaughn Beals, Jeffrey Bleustein et William G Davidson, qui prend les rênes avec un slogan annonçant ambition et retour aux sources : The Eagle Soars Alone69. L'équipe dirigeante lance un très important programme de baisse des coûts, avec notamment une baisse de 40 % des effectifs, et affiche une priorité : restaurer la qualité et la confiance des clients. Harley s'inspire de son concurrent Honda pour revoir complètement les méthodes de fabrication et de test, et favoriser l'implication des salariés dans le processus de production70. La stratégie produit, recentrée sur les motos de forte cylindrée et appuyée sur de très actives campagnes de publicité, accentue le côté rétro et lifestyle, et un développement très important des produits dérivés vient augmenter les ventes et la visibilité de la marque71. En outre, après de nombreuses tentatives infructueuses, Harley obtient du gouvernement américain en 1982 un plan « anti dumping » de cinq ans qui augmente (de 45 % la première année) les taxes sur les motos japonaises de forte cylindrée importées aux États-Unis70. En 1982 sont lancés la Super Glide 2 et un nouveau Sportster19. Heritage Softail (1989). Moteur Evolution, version pour Sportster (1986). L'événement qui matérialise le mieux le renouveau de Harley est la sortie, en 1984, d'un nouveau moteur de 1 340 cm3 : le V2 Evolution (communément appelé « Evo »). C'est un véritable tournant technologique pour la marque : fruit de longues études sur ordinateur et faisant largement usage d'aluminium, il est plus léger que le Shovelhead (- 9 kg) et offre 10 % de puissance et 15 % de couple en plus. La conception de ses nouvelles culasses résout aussi les problèmes de fuite d'huile de son prédécesseur. Evo subit, avant commercialisation, d'intenses essais qui permettent à Harley de promettre à ses utilisateurs une très grande longévité et de longs intervalles entre les révisions20. Le moteur équipe un tout nouveau modèle de haut de gamme : la FXST Softail, première d'une longue lignée de modèles Softail dont la partie arrière du cadre semble rigide, mais dissimule une suspension moderne. Une version de l'Evo équipera les Sportsters à partir de 1986. Sportster 1 000 cm3 (1984). La même année, Harley lance un Sportster 1 000 cm3, positionne le Sportster 883 cm3 en entrée de gamme au prix très attractif de 4 000 $ et équipe la Tour Glide d'une transmission à courroie crantée, qui sera étendue à tous les modèles FL l'année suivante et généralisée en 1995. En 1985, ces efforts commencent à porter leurs fruits : la qualité a augmenté, les clients sont de retour, la part de marché de Harley est en hausse. Même la police, qui depuis dix ans s'était écartée de Harley, redevient un client important avec un premier gros contrat de 155 motos FXRP Police Special avec la California Highway Patrol7273. Mais la santé financière de Harley est toujours très fragile. En 1985, Citicorp, qui finance Harley depuis 1981, s'inquiète de la fin prochaine des protections douanières et annonce un durcissement des conditions de son support financier. Harley, en quasi-faillite, est sauvée par un autre financeur, Heller Financial Corporation, dont l'un des dirigeants est un admirateur de la marque71. Visite de l'usine d'York par le président Reagan (1987). 1987 est une année symbolique du retournement : Harley demande la levée des protections douanières et entre en bourse à New York72. Softail Springer (1989). Les sorties de nouveaux modèles se poursuivent avec un Sporster 1200, la Low Rider Fat Bob et la Softail Springer74 en 1988, et en 1989 la ligne UltraClassic qui propose des versions luxueuses et suréquipées des Electra et Tour Glide. C'est le début d'une longue période de croissance et de notoriété retrouvées. Le redressement de Harley à partir du milieu des années 1980, l'exploitation de la marque, bien au-delà des produits liés aux motos, et la très forte loyauté de ses clients sont souvent cités en exemples de réussite managériale dans l'industrie75,76. Années 1990 : croissance et internationalisation Fat Boy avec roues pleines et imposante fourche avant. La dynamique de Harley durant les années 1990 est très forte. Dès le début de la décennie, la production dépasse les 62 000 unités, la gamme comprend vingt modèles, la part du marché des grosses cylindrées aux États-Unis est de 61 %, et les ventes à l'international doublent en quatre ans pour représenter 30 % des ventes totales. Dyna Wide Glide. Road King (1995). Les Sportsters reçoivent une boîte à cinq vitesses en 1991 et les lancements de produits se succèdent : la Fat Boy FLSTF en 1990, qui rencontre un très grand succès77 ; la Dyna Glide Sturgis FXDB en 1991, première de la longue lignée des Dyna ; la Dyna Wide Glide, très basse avec un guidon « ape », et l'Heritage Softail Nostalgia FLSTN en 1993 ; la Road King FLHR en 1994. En 1995, pour célébrer les trente ans de l'Electra Glide, Harley lance une version Ultra Classic de l'Electra Glide dotée de l'injection électronique, proposée sur les Road King et Glide l'année suivante. Et en 1998, la Road Glide remplace la Tour Glide. À partir de 1999, toutes les Touring et Glide reçoivent le nouveau moteur Twin Cam 88. La même année, Harley lance son offre CVO (en) (Custom Vehicle Operations)78 qui propose aux clients des séries spéciales des modèles les plus puissants de la gamme avec des performances améliorées, des finitions très complètes et des couleurs spécifiques. Buell S1 Lightning. Buell S3 Thunderbolt. Pour élargir son offre à des motos plus sportives, Harley prend une participation dans Buell en 1993, et rachète la quasi-totalité de la société en 199879. Buell, créée en 1983 par Erik Buell, ingénieur qui a travaillé chez Harley, est spécialisée dans la conception et la fabrication de motos sportives utilisant des moteurs de Sportsters80. Les modèles les plus connus de la marque durant les années 1990 sont les S1 Lightning, S3 Thunderbolt et M2 Cyclone. L'organisation commerciale et industrielle de Harley se développe fortement. Un département vêtements est créé en 1989, et des boutiques dédiées exclusivement à la vente de vêtements et accessoires sont ouvertes à partir de 1990. Et à la fin des années 1990, les concessionnaires proposent des services de location de motos. Harley implante en Allemagne son centre de coordination des ventes et de logistique pour l'Europe. L'usine d'York est étendue et modernisée en 1992 et deux nouvelles usines sont créées aux États-Unis : l'une à Kansas City (Missouri) et l'autre à Menomonee Falls (Wisconsin). Et, pour la première fois depuis l'arrêt en 1937 des fabrications au Japon, Harley crée en 1998 une usine à l'étranger (Manaus, Brésil). En 1998, Harley dépasse les 2 000 M$ de ventes, produit plus de 150 000 motos et annonce un objectif de 200 000 unités vendues par an72,21. Années 2000 : résultats records puis retournement Les années 2000 commencent sous le signe de la croissance et de la profitabilité. En 2001, Harley dépasse Honda sur le marché américain, pour la première fois depuis les années 1960. Les ventes atteignent 5 600 M$ en 2006, dont 1 100 M$ de ventes de vêtements et accessoires et de revenus des produits dérivés. Cette même année, Harley vend 365 000 motos (sous marque Harley ou Buell), atteint une part de marché de 49 % aux États-Unis et ouvre un réseau de distribution en Chine. La réputation de Harley est à son meilleur niveau : Harley est nommée « Company of the Year » par Forbes en 2000, et « Technology Leader of the Year » par IndustryWeek (en) en 2002. Les célébrations du centenaire de la marque rassemblent plus de 200 000 passionnés à Milwaukee en 2003. Softail Deuce (2000). V-Rod VRSCA (2001). En 2001, Harley lance une nouvelle famille de motos : les V-Rod VRSC, qui seront produites, sous différentes versions, jusqu'en 2016. Les V-Rod sont propulsées par un moteur de 1 130 cm3 nommé « Revolution » développé en coopération avec Porsche. C'est le premier moteur à refroidissement liquide de Harley. Il a fait l'objet d'essais intensifs avant sa commercialisation, notamment avec des périodes de 500 h de roulage sans interruption sur les autoroutes allemandes. Sportster 1200 (2004). Street Bob avec effets de lumière (2007). En 2004, les moteurs des Sportsters sont montés sur silent blocks, et une Road King Custom FLHRSI apparaît. Une Softail, la Deuce, est lancée en 2000 et deux autres en 2005 : la Softail Deluxe FLSTNI et la Springer Softail Classic. En 2006, la gamme Dyna est équipée d'une boite à six rapports, et deux modèles Street apparaissent : la Street Bob et la Street Glide. À partir de 2007, toute la gamme Harley est équipée d'injection électronique81. Buell Blast. Buell Firebolt XB12. La gamme Buell s'élargit et se renouvelle. La Blast, dotée d'un monocylindre 500 cm3 dérivé des moteurs 883 cm3 des Sportster, est introduite en entrée de gamme en 2000, et sert de moto de formation dans la Riders' Edge Academy que vient de créer Harley. En 2003, une nouvelle famille XB propose plusieurs innovations : cadre faisant office de réservoir à essence, bras oscillant contenant l'huile moteur et très large disque de frein avant fixé à la périphérie de la jante. Elle sera déclinée en plusieurs versions de 980 cm3 (XB9) puis 1 200 cm3 (XB12), dénommées « Firebolt », « Lightning » et « Ulysses ». Buell lance en 2007 la 1125R animée par un moteur bicylindre fourni par l'autrichien RotaX. En 2008, la gamme Harley est composée de 31 modèles répartis en quatre familles (Sportster, Dyna, Softail, Touring et V-Rod) pour des tarifs, aux États-Unis, allant de 7 000 à 35 000 $. La gamme Buell propose en outre dix modèles21. Tri Glide. L'offre Harley est complétée en 2009 par le trike Tri Glide Ultra Classic82, lointain héritier du Servi-Car. Cette imposante machine83, développée sur la base d'une Electra Glide Ultra Classic, est proposée à 30 000 $ aux États-Unis avec un équipement très complet offrant notamment 185 l de rangements, boite à six vitesses, marche arrière électrique en option, frein de parking et système audio à quatre haut-parleurs84. En 2007 débute la crise des subprimes, qui va affecter l'économie mondiale pour plusieurs années. Harley subit une longue grève dans ses usines suivie de licenciements et, pour la première fois depuis plus de vingt ans, doit revoir ses perspectives à la baisse. En 2009, les ventes tombent à 4 290 M$, soit 23 % de moins que l'année précédente, et les profits à 71 M$, soit presque 90 % de moins qu'en 2008. Harley décide de se recentrer exclusivement sur sa marque, annonce l'arrêt de production des Buell, ainsi que son intention de revendre MV Agusta dont elle avait finalisé l'acquisition en 2008. De 2010 à 2021 Après les difficultés de la fin des années 2000, l'activité de Harley repart à la croissance jusqu'en 2014 : les ventes atteignent alors un record historique de 6 200 M$ pour 268 000 motos vendues85. La marque annonce deux décisions importantes. LiveWire. La première est de lancer un projet de moto électrique, la LiveWire, qui sera commercialisée à partir de 2019. La LiveWire, dont la batterie utilise des composants Samsung, affiche une puissance de 105 ch, un couple de 116 N m pour un poids de 251 kg et une autonomie maximale de 235 km86. Street 750. La seconde est de commercialiser deux modèles de moyenne cylindrée, les Street 500 et Street 750, fabriqués pour partie en Inde, dans la région d'Uttar Pradesh87. Ces modèles à vocation plus urbaine que routière visent également un public plus féminin. Dotés d'un nouveau bicylindre en V à 60° refroidi par liquide et proposés à partir de 7 000 $, ils constituent l'entrée de la gamme Harley-Davidson. Free Wheeler La gamme Sportster évolue, avec des modèles en 1 200 cm3 (2012), l'ABS et une version Super Low (2014), et de nouvelles suspensions (2016). La gamme Trike s'enrichit d'un nouveau modèle plus léger et plus dépouillé que le Tri Glide : le Free Wheeler (2014). En 2017, Harley introduit un nouveau moteur, le Milwaukee Eight qui est décliné en trois cylindrées de 107, 114 et 117 ci (1 750, 1 870 et 1 920 cm3) dont le refroidissement combine air et liquide. En 2018, la guerre commerciale que se livrent l'Union européenne et les États-Unis déclenche la création de droits de douane pour les importations de motos des États-Unis vers l'Europe88. Harley-Davidson estime que ces droits augmentent de 2 200 $ le coût d'une moto livrée en Europe depuis les États-Unis, pour un total de 100 M$/an, et annonce prendre une partie de ces coûts à sa charge et délocaliser une partie de sa production vers le Brésil, l'Inde et la Thaïlande. La ligne des Dyna est arrêtée, et plus aucun modèle n'utilise le moteur Twin Cam. Les ventes et les résultats de Harley baissent régulièrement jusqu'en 2019, notamment aux États-Unis où les ventes en volume baissent de 26 % par rapport à 2014 et la part de marché de Harley tombe en dessous de 50 %. La valeur en bourse de l'action Harley perd 34 % en cinq ans89. La direction de Harley explique cette érosion par la montée en puissance de la concurrence, notamment de la part d'Indian que Polaris a relancé en 2011, et par un contexte difficile en Europe. Certains analystes y voient également la conséquence du vieillissement de la clientèle de Harley, et du moindre appétit envers les « customs » chez les nouveaux motards90. FXDR 114 (2019). En 2019, Harley, en plus de la LiveWire, étend l'utilisation du moteur Milwaukee Eight 114 dans sa gamme, modernise les Trikes et lance un modèle à l'allure très sportive : le FXDR 114. En mars 2019, Harley rachète la société américaine Stacyc, spécialiste des draisiennes électriques91. Deux modèles dénommés « Harley Irone12 » et « Irone16 », visant le marché des enfants de 3 à 7 ans, sont proposés sur le marché américain à 650 et 700 $92. 2020, année marquée par la pandémie de COVID19, voit un important décrochement de l'activité avec 4 054 M$ de chiffre d'affaires et seulement 145 000 motos produites, soit près d'un tiers de moins qu'en 2019. Harley est en perte de vitesse et n'occupe plus que 42 % du marché aux États-Unis93. La marque annonce l'arrêt de ses activités en Inde, la fermeture de 160 concessions, une réduction de sa gamme, la fin de la commercialisation des modèles Sportsters et Street en Europe, ces modèles n'étant pas conformes à la norme Euro 5 entrant en vig

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